Notre travail, consiste, souvent à améliorer l’infrastructure en place et tout ceci, sans que vous vous en rendiez compte … ce qui veut dire que nous faisons correctement notre travail 🙂, notre dernier chantier consistait à augmenter notre résilience DNS en déployant de nouvelles instances de nos serveurs DNS
Notre première phase de ce chantier : changer la façon dont on gère les DNS
Nous avions expliqué dans un précédent article que notre gestion DNS avait évolué, en faisant des développements internes, qui nous permettaient de générer à la volée les enregistrements DNS et de les mettre dans un cache. Ce système a fait ses preuves et nous permet facilement de faire évoluer le système. De plus, la majorité des données sont mises en dur, car au final, très peu de données importantes changent. Exemple: nos serveurs DNS ne changent pas d’adresse IP tous les jours, nos serveurs de mails non plus, etc …
Maintenant que cette étape était satisfaisante, il était intéressant d’augmenter la résilience en profitant d’autres zones de disponibilité. L’idée est d’améliorer la disponibilité au global mais également les temps de réponse. Si les données sont présentes à Paris et qu’une requête arrive à Paris, on gagne la latence au niveau du chemin Paris <-> Nantes puisque la données est déjà présente à Paris.
Deuxième phase : plus de serveurs DNS et répartis
A ce jour, nous avons des serveurs DNS répartis entre Nantes, Paris et Strasbourg. A ce jour, nous sommes passés de deux serveurs DNS à plus de 5 (mais ne vous y trompez pas, cela peut être un pool qui est derrière chaque IP, en effet, derrière une adresse IP, il peut y avoir plusieurs serveurs au moyen d’un système qu’on appelle Anycast) et les serveurs utilisent des extensions de nom de domaine différentes (.fr, .eu, .com). Le but de cette opération est d’encore plus répartir le trafic au niveau des resolvers DNS
Notre système permet désormais de valider le bon fonctionnement de notre déploiement sur une partie de trafic, avant de le déployer massivement.
D’autres déploiements vers d’autres zones sont possibles, nous le ferons de façon opportuniste